Dimanche sans voiture : Bruxelles respire !

Un air plus sain avec des baisses de polluants drastiques

De manière générale, ce dimanche sans voiture s’est soldé par une amélioration de la qualité de l’air avec une baisse importante des concentrations de plusieurs polluants, notamment sur les axes les plus fréquentés de la capitale.

À la station d’Arts-Loi, par exemple, les concentrations de NO (Monoxyde d'azote) et de NO2 (Dioxyde d'azote) ont baissé respectivement de 88 et 62% par rapport à un dimanche moyen. Une chute encore plus marquée si l’on compare avec un jour de semaine moyen : les concentrations de NO et de NO2 ont alors fondu respectivement de 94 et 74%.

Une ville apaisée

Au niveau de l’environnement sonore, les différentes stations de mesures situées à proximité de voiries ont relevé une forte diminution des niveaux de bruit de fond. 

Ainsi, par rapport au dimanche précédent l'opération, des réductions importantes ont été observées : 

  • Pour les stations à proximité de l’autoroute E40 à Woluwe-Saint-Lambert et de l’E411 à Auderghem, il est question d'une diminution de la pression acoustique de 99% ! 
  • Pour les stations de la rue Guillaume Tell à Saint-Gilles, de la chaussée de Wavre à Auderghem et de l'avenue Houba de Strooper à Bruxelles, la baisse de la pression acoustique passe de 50 à 84%.

L’impact du trafic sur la ville

Cette journée est l’occasion de souligner l’importance de la pollution émise par le trafic routier et les conséquences de l’absence de véhicules motorisés sur la qualité de l’air et l’environnement sonore.  

Selon le dernier rapport (2023) de l’Agence européenne pour l’Environnement, la pollution de l’air provoque près de 5.000 décès prématurés par an en Belgique : 5.100 décès prématurés sont liés aux émissions de particules fines (PM10 & PM2.5), 1.400 aux émissions de dioxyde d’azote (NO2) et 310 à l’exposition de l’ozone (O3). 

L’objectif est donc de diminuer les émissions de polluants de l’air (notamment de dioxyde d’azote, produits entre autres par le transport). Entre 2022 et 2023, les concentrations annuelles de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines PM10 et PM2.5 ont diminué d’environ 10%. 

L’évolution est positive mais il reste des progrès à faire.